Promesses de l'an nouveau

Débutant par l’histoire du calendrier et les moyens développés pour mesurer le temps, l’exposition revient sur la manière dont la religion a forgé notre conception de l’année. Puis après avoir rencontré celui qui deviendra saint Sylvestre, le public remonte aux origines de la carte de vœux ainsi qu’aux souhaits échangés pour la nouvelle année. Amour, argent, chance, santé, fertilité, prospérité sont invoqués au moyen de divers symboles, dont certains prennent racine dans les cultes romains ou celtiques. Le gui et le houx décoraient déjà les maisons romaines lors des Sigillaires, une fête romaine célébrée à la fin décembre et durant laquelle il était de coutume d’offrir aux enfants des sceaux ou des figurines en terre cuite. Promesse de l’an nouveau revient également sur les coutumes ancestrales et les traditions conviviales encore pratiquées en Suisse, en particulier dans les cantons alémaniques, pour célébrer le passage vers la nouvelle année.

Au cœur de cette exposition historique, une place est dédiée à l’expression artistique contemporaine. Quatre artistes, Cee-Roo, Jérôme Berbier, Maeva Rosset et le duo de Louis Origine, revisitent notre rapport au temps et à la fête et font écho aux différentes thématiques présentées. Au fil des salles, le public est enfin invité à se pencher sur les routines et les cycles de la vie ainsi que sur les croyances et symboles étonnants de la Saint-Sylvestre au moyen de plusieurs dispositifs adaptés aux jeunes visiteurs.euses.

Avec les précieuses collaborations de: Musée national suisse, Musée d’horlogerie du Locle, Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds, Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg, Musée d’art et d’histoire de Fribourg, Alfred et Margrit Dünnenberger, Musée suisse de la Mode, Jérôme Berbier, Cee-Roo, Louis Origine et Maeva Rosset.